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Étiquette : syndrome d’asperger

J’baise le monde comme un autiste.

TRIGGER WARNING – Digérez bien votre quatre-heures avant de lire cet article.

Pour accentuer le fait que je ne devrais pas trop me casser le derrière pour trouver un travail « qui paie », il faut savoir qu’un jour, le daron m’a dit que les gens ne travaillent pas pour rendre service mais pour faire rentrer la thunasse. Il fallait le dire avant. A bien y réfléchir, maintenant que je n’ai plus dix-huit piges et que mes cheveux ont poussé, je ne vois pas le rapport entre travailler et se rendre utile. On travaille pour la thune, rien de plus. Copyright du titre de l’article : Vald.

J’ai un métier passion qui rapporte rien ou pas grand chose. Et quand je dis « pas grand chose », c’est avant le passage de l’URSSAF à qui je donne un quart de ce que je gagne. J’ai un partenariat avec une boite Japonaise. Quand tu gagnes de la thune à l’étranger, on te taxe (de 26% quand même), mais il s’avère qu’il existe un traité de paix entre la France et le Japon qui permet, après une procédure plus ou moins compliquée (ça dépend de sur qui tu tombes…), d’annuler cette taxe. Ce sont les Japonais qui me l’ont dit. En France, le mot d’ordre c’est démerde-toi.

La France, c’est un pays qui ressemble à un JRPG, comme… Beh, dans beaucoup d’endroits en fait. Les gens te répètent toujours la même chose, comme des PNJ à qui tu parles dix fois. Et surtout, ils ne vont pas se faire chier à t’expliquer des détails qui sont évidents pour eux ni les trucs que personne ne connaît. J’aime bien explorer les inconnus mais j’aime bien l’argent aussi.

Autrement, j’ai une addiction à la pornographie. C’est génial, la pornographie. Ça me permet de baiser par procuration parce que je suis trop con pour séduire une fille correctement et aussi parce que je suis trop pauvre pour trainer sur Chaturbate. J’avais infiltré le milieu il y a quelques années en m’imposant un budget limite pour me prendre pour je sais pas trop qui. Alors on va se le dire franchement, vaut mieux ne jamais mettre les pieds (sans mauvais jeu de mot) sur ce genre de site si t’as jamais su te méfier, sinon l’addiction s’infiltre dans tes interstices comme deux doigts dans ton sac à main.

Je ne sais pas si cette addiction me sauve ou me détruit. C’est la seule que j’ai, parait qu’on est tous accros à quelque chose de toute façon. Je suis incapable de me trouver une meute de toute façon. Pour revenir sur ma sociabilité. Je suis né muet et j’aurais du le rester. J’ai parlé très tard par miracle, personne n’a compris pourquoi ni comment mais j’ai parlé. Et j’ai une façon de parler très particulière mais ça je te l’ai déjà dit. Ca fait que je me fais bannir d’à peu près partout.

Par contre, regarder de la pornographie en mangeant une merguez, c’est répugnant. Mais bon, c’est pas pire que les piques que j’avais envoyées et reçues sur 4chan, à l’époque. J’avais dit à un anon qu’à force de manger n’importe comment je m’en étais foutu sur les pieds et il m’a proposé de me lécher les orteils pour qu’il n’y ait pas de gaspillage.

Je voulais parler du sens du travail dans la société moderne et j’ai fini je ne sais pas par quel procédé logique à dire des trucs dégueulasses. Vous, fermez-la, bande de connards.

Hefka Le Nekopunk

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Un loup.

Plus je me compare aux humains, plus je me sens davantage proche du chat que de l’humain. Plus je me compare aux félins, plus je me sens plus proche du loup que de l’humain. En parlant de loup, je suis malgré moi un loup solitaire qui cherche ma meute. Les loups qui quittent une meute savent qu’ils ne reviendront pas… C’est marrant, cette affirmation est une belle allégorie de Discord je trouve. Je ne peux pas quitter de meute parce que je n’en ai même pas intégré une.

Elle est belle mon angoisse. Un jour je déteste être seul, le lendemain je déteste la société. Quand j’essaie de communiquer, j’ai l’impression de déranger, d’être non désiré. Il doit encore y avoir l’odeur des cafards sur mon visage, tu sais, les cafards qui m’ont été gentiment offerts par la squatteuse qui a profité de ma misère sentimentale.

J’ai passé la journée à dormir. Ce soir, il y a la pleine lune et je suis sensible à ça. Ça doit expliquer pourquoi mon humeur n’est pas très bonne. Depuis la fin de la féria, c’est Äefyekaaos, mon côté obscur, qui prends les commandes.

Tout à l’heure, les voisins ont mis la musique à fond. Comme mon anxiété sociale est trop marquée pour que j’aille leur dire, j’ai joué au con avec eux en mettant ma musique à fond aussi. Fort heureusement, un pote qui passait pour me ramener un truc est allé leur dire de façon plus diplomate que moi. Il faudra que j’apprenne à parler aux gens un jour. J’ai l’excuse de l’autisme mais j’ai le droit de prendre soin de moi.

J’en suis venu, à force de journées de ce genre, à penser que le bonheur était un luxe et non un droit universel. Même s’il faut lutter pour être heureux, le bonheur, c’est comme le sexe et le sexe c’est comme les vivres : il n’y en a pas pour tout le monde. Et si tu as grandi du mauvais côté de la frontière invisible, il va falloir apprendre, comme dirait les coachs (in)expérimentés, à prendre la vie en mode camping.

Je suis plus doué avec les mathématiques qu’avec la communication. Malheureusement, il n’existe aucun théorème qui me permettrait d’être un peu moins asocial. Au moins, je n’ai pas eu besoin d’en venir à faire une baston sonore, de toute façon je n’en avais pas vraiment envie. Personne ne veut connaître Äefyekaaos, ma dark side est violente.

Il y a quelques mois, j’ai tenté de museler ce chat noir. C’était l’erreur à ne pas faire. Je parle de moi mais c’est valable pour tout le monde. Il y a une leçon à tirer de ce que je viens d’écrire, comprenez ce que vous avez envie de comprendre.

J’ai conscience d’être une anomalie. Sinon, ça ferait longtemps que j’aurais trouvé ma place dans ce monde. J’ai l’esprit créatif parce que j’espère trouver ma place, une communauté qui me fait vibrer, ma « meute ». Je sais que je suis une anomalie. Quand j’ai été dans un groupe d’autistes (pas dans le sens insultant, au premier degré du terme), même parmi eux j’étais encore l’atypique de service. Ça fait que j’étais qualifié d’OVNI. Mais j’ai préféré le qualificatif de « Un guerrier anarchiste Finlandais avec ses petites peluches ».

Bien que ça fait un moment que j’ai pas fait de leçon de Finnois. Je me rappelle encore du mot « pyrstötähti » (prononcez « pursteutaati ») pour la seule raison que c’est le mot le plus inutile dans la vie de tous les jours. Ça veut dire comète.

Sotakissa kävelee yksin.

Hefka Le Nekopunk

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