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Étiquette : jeux vidéo

Confiance, Japon, paquebot.

Oui, je sais, le seul moyen de faire un titre encore plus incohérent est de jouer au Kamoulox. Je vous jure que cet article va parler de ce qui est écrit dans le titre.

Je me suis remis à mes leçons de Japonais en suivant des sources diverses et variées. Je suis allé au Japon en automne 2024 et j’ai adoré, et pas seulement parce que les « Japonais moyens » sont beaucoup plus agréables que les « Européens moyens ». Il y a plein de choses que je peux dire et que j’ai apprises dans ce voyage, autant des choses fantastiques jusqu’à des anecdotes insignifiantes.

Pourtant, mes leçons de Japonais ont été à l’arrêt pendant un moment, d’abord parce que j’ai fait un « petit » burnout il y a quelques semaines et que je ne pouvais pas trop me permettre de me mettre en danger. Il est là, le problème d’être un couteau suisse du jeu vidéo. Non seulement tu es bon en tout mais excellent en rien, mais en plus ton univers c’est un véritable paquebot à déplacer. Le temps que je passe dans une compétence, c’est du temps perdu pour toutes les autres.

Ça fait que de temps en temps, j’ai besoin de prendre l’air et de me détendre. Et ça fait aussi que mes leçons de Japonais souffrent d’une progression hasardeuse parce que ma régularité n’est pas très stable. J’essaie de faire des kanji par-ci par-là. Tiens, j’ai pas pratiqué mes kanji depuis des mois et résultat, j’en ai oublié un joli paquet.

La confiance en soi, ça se travaille et la mienne est très en dessous de la moyenne. Je ne me demanderai pas qui ou quoi en est le responsable. Le problème, c’est que comme je ne me fais pas confiance moi-même, je fais difficilement confiance aux autres par cause à effet. J’ai des jeux vidéo à continuer, actuellement c’est Atelier Yumia que je devrais terminer. Un jeu JRPG bien sympathique et bien mignon. Plutôt que de « sauver le monde » ou de « sauver la princesse », on est plongé dans l’histoire d’un voyage d’apprentissage.

Par l’intermédiaire d’une application de podcasts, j’écoute la radio en Japonais, en ce moment je suis sur un podcast d’émissions de jeux vidéo. Je me rends compte à quel point ce pays me manque, même si, j’en ai conscience, tout n’est pas rose dans ce pays. Vous savez ce que c’est un « chikan » ? Au début, j’avais du mal à y croire, j’ai cru que c’était du cinéma, un fétichisme ou quelque chose dans le genre. Sauf qu’après, j’ai vu les affiches qui étaient placardées à peu près partout dans les stations de Tokyo – et quand je dis « partout », ça veut dire qu’il faut vraiment être de mauvaise foi pour dire qu’on ne les as pas vues !

Je ne sais pas quand se fera mon prochain voyage voire mon expatriation – parce qu’on va se dire la vérité, je ne compte pas rester en France -, alors en attendant, je me prépare et j’affute mon fichu paquebot de compétences. La confiance en moi, il faudra que je trouve quelque chose pour la travailler. Il faudra aussi que je trouve quoi faire au Japon professionnellement et au moins je ne peux pas dire que mon portfolio est vide. Tu me diras, l’avantage d’être célibataire, non-véhiculé, non fumeur et de n’avoir ni enfants ni animaux, c’est que ça fait bien des démarches en moins lorsque le moment viendra.

Hefka Le Nekopunk

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Pogo en 8bit.

Totalement hors-sujet. Dans le mot VPN, si vous décalez les trois lettres de onze rangs vers la droite (comme dans le cryptage de César), vous obtenez le mot GAY. Je sais c’est drôle.

Le problème dans mon style d’écriture est que j’écris en même que je pense. Ca fait que les gens me qualifient de négatif et de pessimiste. Je ne suis certes pas très positif et il faudrait que je fasse des articles plus bienveillants et plus positifs pour que ce blog soit agréable à lire. Ce jour n’est pas encore arrivé. Je pourrais parler de mon voyage au Japon par exemple. Dernièrement, je n’arrête pas de pester contre les conventions (en France tout du moins) parce qu’en plus d’être des supermarchés, j’ai souvent envie de prendre le public et de leur hurler en pleine gueule « T’as rien compris au Japon ».

A y regarder de près, je dois être l’un des seul musiciens qui fait un problème d’hyperacousie. Concernant ce dernier terme, il y a celles et ceux qui voient ce que c’est et les autres. Si vous faites partie des autres, imaginez-vous que vous baignez constamment dans une soupe à la merde sonore et que vous êtes incapables de « séparer » les sources entre elles. Ca donne une cacophonie sans nom et ça vous fatigue trop rapidement.

Le challenge est de passer outre. Ca donne souvent des mixages bordéliques, ce sera (peut-être) l’objet d’un article futur, sinon celui-ci va être interminable.

Le challenge était d’abord de composer des musiques pour un projet amateur de jeu vidéo sur RPG Maker – oui bon, nous étions en 2014 et je n’avais pas mis un pied dans l’industrie. A l’époque, je n’avais aucune connaissance, mis à part que j’avais une motivation du tonnerre à intégrer le milieu du jeu vidéo. Alors j’ai bossé. Mes pixel arts, mes musiques, mon storytelling, ma façon de programmer. J’ai bossé, j’ai bossé et j’ai encore bossé. Quitte à faire des journées interminables.

Je n’ai fait aucune école de jeux vidéo. Il y en a une à Nîmes, elle s’appelle Créa’Jeux et j’ai eu la très mauvaise idée d’aller dans une école d’ingénieur. Enfin, ce n’est pas le moment de refaire le passé. Bien qu’au moins, je peux dire que j’ai vu la mentalité des ingénieurs « de l’intérieur » maintenant et que cela mériterait que j’y consacre un article dont la moralité serait « les plus idiots ne sont pas ceux à qui l’on pense ». Revenons.

J’ai été guitariste dans un groupe de Metal industriel local. Je n’avais aucune connaissance en théorie musicale, je faisais ça au feeling. Autant le feeling, ça marche avec la musique Metal et autres musiques où tu peux t’en sortir avec quatre power chords (kiloulol la fondamentale, la quinte et l’octave)… Mais avec la musique de jeux vidéo, beh cette technique ne marche plus. Oui, c’est très bête.

Est-ce que la théorie musicale est utile ? Ça dépend, essayez et vous verrez. Mon point de vue est le suivant : depuis que j’ai fini mon apprentissage de la théorie musicale, je compose beaucoup plus efficacement, je suis plus structuré et je tombe beaucoup moins souvent dans le piège de « la composition aléatoire » (mais si vous savez : vous voulez composer une musique dans un certain mood et vous vous retrouvez avec quelque chose de complètement différent).

Et donc, j’ai bossé, j’ai bossé, encore et encore, même quand je détestais mon propre travail.

Comme par le plus grand des hasards, le sound design est devenu mon skill principal. Comme je suis originaire de la scène Punk et que j’ai grandi avec de la musique de squat, je compose dorénavant des chiptune aux rythmiques martiales. On pourrait presque pogoter dessus, tu veux essayer ?

Hefka Le Nekopunk

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