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Étiquette : musique

Pogo en 8bit.

Totalement hors-sujet. Dans le mot VPN, si vous décalez les trois lettres de onze rangs vers la droite (comme dans le cryptage de César), vous obtenez le mot GAY. Je sais c’est drôle.

Le problème dans mon style d’écriture est que j’écris en même que je pense. Ca fait que les gens me qualifient de négatif et de pessimiste. Je ne suis certes pas très positif et il faudrait que je fasse des articles plus bienveillants et plus positifs pour que ce blog soit agréable à lire. Ce jour n’est pas encore arrivé. Je pourrais parler de mon voyage au Japon par exemple. Dernièrement, je n’arrête pas de pester contre les conventions (en France tout du moins) parce qu’en plus d’être des supermarchés, j’ai souvent envie de prendre le public et de leur hurler en pleine gueule « T’as rien compris au Japon ».

A y regarder de près, je dois être l’un des seul musiciens qui fait un problème d’hyperacousie. Concernant ce dernier terme, il y a celles et ceux qui voient ce que c’est et les autres. Si vous faites partie des autres, imaginez-vous que vous baignez constamment dans une soupe à la merde sonore et que vous êtes incapables de « séparer » les sources entre elles. Ca donne une cacophonie sans nom et ça vous fatigue trop rapidement.

Le challenge est de passer outre. Ca donne souvent des mixages bordéliques, ce sera (peut-être) l’objet d’un article futur, sinon celui-ci va être interminable.

Le challenge était d’abord de composer des musiques pour un projet amateur de jeu vidéo sur RPG Maker – oui bon, nous étions en 2014 et je n’avais pas mis un pied dans l’industrie. A l’époque, je n’avais aucune connaissance, mis à part que j’avais une motivation du tonnerre à intégrer le milieu du jeu vidéo. Alors j’ai bossé. Mes pixel arts, mes musiques, mon storytelling, ma façon de programmer. J’ai bossé, j’ai bossé et j’ai encore bossé. Quitte à faire des journées interminables.

Je n’ai fait aucune école de jeux vidéo. Il y en a une à Nîmes, elle s’appelle Créa’Jeux et j’ai eu la très mauvaise idée d’aller dans une école d’ingénieur. Enfin, ce n’est pas le moment de refaire le passé. Bien qu’au moins, je peux dire que j’ai vu la mentalité des ingénieurs « de l’intérieur » maintenant et que cela mériterait que j’y consacre un article dont la moralité serait « les plus idiots ne sont pas ceux à qui l’on pense ». Revenons.

J’ai été guitariste dans un groupe de Metal industriel local. Je n’avais aucune connaissance en théorie musicale, je faisais ça au feeling. Autant le feeling, ça marche avec la musique Metal et autres musiques où tu peux t’en sortir avec quatre power chords (kiloulol la fondamentale, la quinte et l’octave)… Mais avec la musique de jeux vidéo, beh cette technique ne marche plus. Oui, c’est très bête.

Est-ce que la théorie musicale est utile ? Ça dépend, essayez et vous verrez. Mon point de vue est le suivant : depuis que j’ai fini mon apprentissage de la théorie musicale, je compose beaucoup plus efficacement, je suis plus structuré et je tombe beaucoup moins souvent dans le piège de « la composition aléatoire » (mais si vous savez : vous voulez composer une musique dans un certain mood et vous vous retrouvez avec quelque chose de complètement différent).

Et donc, j’ai bossé, j’ai bossé, encore et encore, même quand je détestais mon propre travail.

Comme par le plus grand des hasards, le sound design est devenu mon skill principal. Comme je suis originaire de la scène Punk et que j’ai grandi avec de la musique de squat, je compose dorénavant des chiptune aux rythmiques martiales. On pourrait presque pogoter dessus, tu veux essayer ?

Hefka Le Nekopunk

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Mithridatise-moi.

Je donne un concert le 26 Juin à Montpellier. J’ai fait un mini-burnout il y a quelques semaines alors le timing n’est pas très bien tombé. Au moins, je suis prêt et je ferai la même chose que l’année dernière, c’est-à-dire que je vais ramener des liveset LSDJ pour lesquels je pourrai improviser.

Game boys

Ca m’enquiquine d’avoir un caractère de merde avec un bon fond. Je passe ma vie à voir mon bon fond m’excuser d’avoir un caractère de merde. Il y a deux choses qui me réconfortent. J’ai coupé les ponts avec les personnes qui n’en valaient pas la peine – si vous me lisez, vous savez qui vous êtes. La vipère qui a tenté de m’assassiner quand j’avais seize ans et qui m’a jeté dehors quand j’en avais dix-sept est morte d’une overdose en Janvier de cette année. Elle m’a fait vivre un enfer qui a duré dix ans et je suis à peu près certain qu’elle est responsable de la quasi-totalité du poison qui circule dans mes veines.

Je sais que la vie n’est pas belle mais je ne comprends pas pourquoi c’est à moi de faire des efforts pour réparer les conneries des autres parce qu’iels ne savent pas se tenir. Comme d’habitude, c’est la psychologie qui exorcise et débrouille-toi. J’ai vécu dix ans infernaux à avoir des idées infernales, la seule chose qui me canalisait était d’écouter du Death Metal dix heures par jour et d’écrire des textes gore.

Ouais. Parce qu’avant que cette vipère arrive dans la maison, moi, je révisais tranquillement mon bac sur MSN avec les collègues, j’avais de très bonnes notes et j’étais promis à un avenir brillant. Certes, entre temps j’ai refusé un poste chez Google, mais si ce n’était pas avec eux, ça aurait été ailleurs. J’ai un caractère de merde aujourd’hui parce que c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que le poison qui circule dans mes veines soit supportable. L’autre moyen, c’est déprimer non-stop. Et personne n’aime un mec qui passe son temps à chialer.

Cette mort ne me dérange pas. Le problème, c’est que ça risque de prendre des années de guérir. Je ne sais pas si c’est du, mais le Death Metal ne m’intéresse plus tellement. Je suis fan de Punk, mais ces temps-ci, je dois me forcer à écouter du LoFi et à pratiquer la gratitude. Le LoFi, je n’ai rien contre, mais la gratitude, ça va être compliqué. Vous savez, dire des trucs positifs, voir l’avenir avec un sourire et autre genre de conneries.

Mon style d’écriture s’est quand même grandement assagi depuis, aussi incroyable que cela puisse paraître. Franchement, vous n’avez pas envie de savoir à quoi ressemblait mon style d’écriture en 2012. Donc, la raison pour laquelle j’applique une tolérance zéro aux commentaires haineux et aux merdeux est que je n’ai pas vraiment envie de retarder le processus de guérison de manière inutile. Je pourrais écrire un roman avec tout ce que j’ai reçu sur les réseaux sociaux mainstream. Mais je préfère lire les paroles des musiques Death Metal parce qu’on y trouve des sujets de conversation plus intéressants.

Hefka Le Nekopunk

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