Skip to content

Étiquette : nîmes

Réflexion personnelle sur la désinformation.

La désinformation, devenue omniprésente n’est pas simplement le fruit d’une volonté manifeste à nous mentir, en tout cas j’en suis convaincu. Car derrière chaque mensonge, il y a une part de vérité que l’on s’efforce de ne pas dévoiler. Et donc, si un menteur ou un désinformateur (ndlr : ce mot n’existe pas) en a conscience, qu’est-ce qu’il cherche à accomplir ? Elle est là la vraie question. Quand tu lis des commentaires subjectifs ou que tu regardes des informations rédigées de manière monstrueusement partiales, qu’est-ce qu’il faut vraiment en retenir ? Et donc, si l’on nous ment délibérément, quelle vérité cherchons-nous à camoufler ? Si même les vérités les plus amères sont toujours bonnes à dire, quel intérêt se cache derrière la volonté de la camoufler ? A mon sens, elle est là la vraie question. Elle est là la vraie problématique. Bien au-delà de l’importance capitale de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux…

Lorsque le laxisme avéré de certaines entreprises fait que l’on laisse tranquille les haters qui harcèlent tout le monde de mensonges et de menaces sur les réseaux sociaux que tout le monde connaît pour qu’ils hurlent que le harcèlement n’existe pas… Lorsqu’on nous dit qu’on interdit la drogue mais qu’on veut bien prendre l’argent qui circule derrière… Lorsqu’en France, on veut interdire la pornographie de la même manière qu’en Indonésie alors que tout le monde sait contourner cette sécurité en papier… Lorsqu’on accuse de crime et emprisonne des journalistes parce qu’ils en savaient trop… Qu’est-ce que ça veut dire et qu’est-ce que ça implique ? Il y a toujours un double-discours dans la désinformation.

Hop ! Hors sujet !

J’essaie toujours d’être réfléchi quand je parle de politique mais la vérité est que je ne sais pas trop comment débattre. D’ailleurs, à bien y réfléchir, je ne sais pas trop comment communiquer non plus. Alors, pour que l’on se détende, la vidéo juste au-dessus présente l’une de mes musiques chiptune que j’ai composées l’année dernière. Je l’avais réalisée pour un challenge dont le thème était « HOP », pour une communauté tellement cringe que j’en taierai le nom. Mon avis est partagé par d’autres personnes qui ont tenté de fréquenter cette communauté, ce n’est donc pas un avis impopulaire. Quoi qu’il en soit, je me suis bien amusé à composer cette track.

Hefka Le Nekopunk

Leave a Comment

Sonic sur MegaDrive ou l’art de troller les conventions.

Nous nous invitions les uns chez les autres pour s’échanger les cheat codes des jeux vidéo. Parce qu’à cette époque, internet n’existait pas – disons que ce n’était pas démocratisé. Il fallait donc acheter des magazines. Il y avait une sincère communication avec les potes et un réel désir de partage. Ca faisait surtout que l’on se retrouvait aussi avec des feuilles volantes à droite à gauche et, certain-e-s millénials s’en souviendront, des Pokémon avec des niveaux improbables.

Une fois, j’étais en convention. L’un des rares trucs que j’aime en conventions, ce sont les stands retro-gaming. Je ne sais plus de quelle convention il s’agissait ni dans quelle ville celle-ci à eu lieu, mais il y avait des MegaDrive sur lesquelles l’on pouvait jouer à Sonic. Pour ajouter du réalisme, le stand animateur les avaient branchées sur un écran cathodique – en même temps, à l’époque où la HDMI n’existait pas, on utilisait la Péritel, donc avaient-ils vraiment le choix ? Toujours est-il que cela permettait de faire un bond dans le passé.

Un cheat code refait surface dans ma tête. Je m’installe devant l’écran. Je ne sais pas comment je m’en souviens. Mais bref. A l’écran titre, lorsque Sonic fait son jingle, j’appuie, dans l’ordre sur les touches haut, bas, gauche et droite. Un SFX se fait entendre. J’appuie sur A. Puis, j’appuie sur A et Start en même temps. L’écran de sélection de niveau apparaît. Ca permet de passer direct au dernier boss et ainsi d’éviter de se continuer Green Hill, Marble, Spring Yard, Labyrinth (et la musique de noyade qui nous as tous traumatisé), Star Light et Scrap Brain.

Le stage Final s’appelle Final et nous y affrontons Robotnik. Ce n’est pas très compliqué, évitez les trucs électriques qui viennent de l’alarme et tapez sur les bons « tubes ». Idéalement, une méthode « safe » consiste à se mettre à gauche quand l’alarme sonne et partir direct à droite lorsqu’on essaie d’attaquer. Comptez trois minutes si vous n’avez pas trop vieilli. Félicitations ! vous venez de vous la péter en convention parce que vous avez terminé Sonic 1, ca ne vous as pris que trois minutes ! Ah oui, ce que je n’ai pas précisé, c’est que ça vous emmènera la mauvaise fin (il vous faut toutes les gemmes du chaos pour avoir la bonne).

Star Light

Et si vous voulez vraiment mettre le feu en convention, vous pouvez aussi essayer de lancer le debug mode. Comme ça, personne ne comprends ce qu’il se passe et tout le monde vous applaudit ! Nan sans rire, à l’écran titre, le code est haut, C, bas, C, gauche, C, droite. Le SFX retentit. Ensuite, appuyez sur A. Puis maintenez le bouton A et appuyez sur Start. Ne relâchez le bouton A que lorsque le jeu est lancé. Là, vous pouvez rajouter des objets (pas à l’infini), ce qui vous permet potentiellement de softlocker le prochain joueur du stand qui ne comprendra rien. Ha, ha !

Hefka Le Nekopunk

Leave a Comment