Avant que cet article ne commence, je tiens à préciser que je sais qu’il y a au moins une personne qui me stalke régulièrement avec des moyens bizarres. Je n’en dirais pas plus, mais je remercie cette dite personne pour les visites gratuites qui font monter le compteur et l’aide au référencement. Le seul truc inutile que j’ai à rajouter, c’est que je suis bloqué dans Honkai Star Rail, j’arrive pas à passer Nikador. J’ai bel et bien une idée sur comment le vaincre mais je n’ai pas le personnage qu’il me faut. Fichu système gacha.

Les gacha – mais si vous savez ce que c’est : Genshin Impact est le plus connu. J’ai récemment lu qu’au Japon, la population avait de vrais problèmes d’argent à cause de ce système et que pas loin de 19% d’entre eux ont déclaré avoir faim à la fin du mois parce qu’ils dépensaient trop d’argent là-dedans.
Il y a un truc qui m’énerve dans le monde du jeu vidéo, c’est l’hypocrisie collective. Regardez. En Europe, dans Pokémon, à partir de la version Platine, nous avons été privé du casino du jeu parce que ça pouvait inciter les jeunes joueurs à jouer aux jeux d’argent. Pour rappel, le casino dans Pokémon ne se jouait pas avec de l’argent réel. D’ailleurs, à cette époque, on parlait à peine de DLC, de lootboxes et autres. Par contre, à côté de ça, Genshin Impact se joue avec de l’argent réel et personne ne se lève. Au début, le gouvernement Chinois a bel et bien gueulé jusqu’à ce que le jeu soit finalement élevé au rang de trésor national – ben voyons.

Pourquoi j’ai déserté les conventions ?
Avant toute chose, je tiens à préciser que j’ai fait la Tokyo Game Show. La vraie Tokyo Game Show. Où se situe-t’elle ? La réponse est dans la question. De plus, le mot « Game » n’a pas été placé là pour faire beau. C’était un évènement magique remplie de démos de jeux vidéo en cours de développement auquel on pouvait jouer, et je me rappelle encore des crises de nerfs passées sur Pico Park 2 où j’étais dans un groupe cosmopolite dans lequel on a passé tout le jeu à s’insulter les uns les autres dans toutes les langues – « Numéro 3, dehors !« .

Passer d’un évènement aussi magique à la Ceven Geek Week, ça pique. Ne le prenez pas personnellement, mais la Ceven Geek Week 2024 était nulle à chier. J’ai laissé passer un mois parce que j’avais conscience que mon jugement était obscurci (après la TGS Tokyo, tout est nul et c’est normal). j’ai donc fait la Avignon Geek Expo en Février 2025 et le constat est le même : c’était merdique.
En soi, je n’ai rien contre le fait qu’il y ait des boutiques en conventions à conditions qu’elles soient regroupés dans un coin au fond du hangar dans lequel on peut acheter des souvenirs. C’était le cas à la Toulouse Game Show que j’avais faite à Toulouse en 2011 – en Metalleux avec mon TShirt Napalm Death rofl. Sauf qu’aujourd’hui, il n’y a plus de conventions, il n’y a que des boutiques. C’est un supermarché. Avec un paf d’entrée. Pourquoi appeler ça « convention » alors ? Appelez ça « supermarché avec un paf d’entrée ».

Deuxièmement. J’ai essayé de cosplay. Regardez-moi en Rin Kaenbyou. Toutes les voitures me klaxonnent, même en meuf j’suis sur qu’j’suis bonne. C’est une nekomata qui vient de Touhou Project et elle maitrise le feu. Elle apparaît en tant que boss dans Subterranean Animism, dans un niveau rempli de lave.

Même si j’adore ce cosplay, en soi, je ne suis pas vraiment fan de cosplay. J’ai juste commencé à faire du cosplay et un peu de danse KPop pour que la gaystapo des conventions arrête de me taper sur le système. Oui, c’est très violent comme terme mais il faut être honnête un moment. Le milieu est très fermé et validiste et derrière l’aspect « Alice au pays des merveilles », kawaii sucré et coloré, il y a des dramas qui éclatent partout et les cosplayers sont encore plus insupportables que la communauté de Spirit of Metal. Et ça se voit plus que ce que certain-e-s ne veulent le croire…
Mon cosplay, je l’ai acheté. Je ne fabrique rien. Je suis pas un manuel. Et je vous emmerde.
Avant que je ne revienne sur l’omniprésence des boutiques, un mot sur mon terme de « Nekopunk ». La plupart des cosplayers pensent que je suis gay parce que je me ramène en catboy metalleux. Perdu, essayez encore. La raison est probablement parce que ce sont souvent des 2000 qui n’ont pas connu les années 90s et donc, peu d’entre eux ont entendu parler du groupe espagnol Ska-P et du Gato Lopez dont mon personnage s’inspire – pas sur l’apparence mais sur le caractère. C’était ça les catboys originaux. Nous sommes des rebelles et des hooligans. Rien de plus, rien de moins.
J’ai parlé des 2000, il faut aussi savoir que comme ceux qui sont nées après 2000 n’ont pas passé la trentaine (au moment où j’écris cet article, évidemment, si vous lisez ces lignes à partir de 2030 ce constat aura changé), hé bien ils et elles n’ont pas encore un oeil adulte. Résultat, ils se font pigeonner très facilement. Les organisateurs le savent et laissent des boutiques de partout parce qu’on a formaté les jeunes à produire et à consommer. Et le monde continue de tourner.
Et il est là le problème. L’ambiance n’est plus à la fête, elle est à la consommation. Où est l’ambiance au fait ? Je m’emmerde. En conventions, j’y allais avec un groupe de potes. On arrivait toujours avec quatre heures de retard en moyenne parce que l’un d’entre eux n’est jamais à l’heure. Sur le moment, je lui en veux parce que ça me raccourcit le temps de convention. Mais à la fin de la journée, je lui pardonne facilement parce que même en ne passant que trois heures dans la convention, le temps est interminable. C’est long. On s’emmerde. Il n’y a rien à faire, à part des TikTok à deux balles cinquante.

Je suis un gamer. J’adore le Japon, mais je n’ai rien à faire des manga. Forcément, je m’emmerde. Alors je me dis que je vais ramener ma pancarte Free Hugs pour que je puisse prendre ma dose d’oxycotine et ça ira. Mais bon.
Vous faites ce que vous voulez, mais moi j’arrête les conventions tant que ça ne ressemble pas à des conventions. « Puisqu’ici tout est pourri j’me caaaaaasse ! ».
J’avais encore des tas de choses à dire mais cet article est suffisamment long. Des bisous, les weebs.

Hefka Le Nekopunk
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