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Une boîte de nuit à côté d’un hôtel.

Oui, je sais, le titre vous a fait sursauter, mais à Montpellier, les gens ont du se dire que c’était une bonne idée.

Les lendemains de concerts, c’est toujours un moment étrange. Je vais attendre quelques journées avant de débriefer parce que, soyons honnêtes, j’ai passé une nuit affreuse qui m’empêche d’y voir clair. Affreuse dans le sens où le seul moyen que j’aurais pu avoir de passer une nuit moins confortable était de dormir à la rue. L’hôtel aurait pu être bien s’il n’était pas situé à côté d’une boite de nuit.

Donc, le concert, ça sera le sujet d’un prochain article. J’avais voulu dormir la nuit, vu que la journée de hier a été fatiguante, entre mon train qui était en retard (sans blague, ça vous étonne encore ?) et le concert. Je suis rentré à l’hôtel, je puais le fauve, je voulais dormir et je n’ai pas pu à cause de la boite de nuit à côté. Pourtant, les voisins de chambre arrivaient à dormir. Comment font les jeunes d’aujourd’hui ?

Vous savez, parfois j’ai envie de dire aux gens que si ils veulent mon autiste et mon HPI, ils n’ont qu’à le prendre, à condition qu’ils prennent aussi l’hyperacousie et le mépris (réciproque) envers l’espèce humaine qui vont avec.

Vous vous souvenez quand je vous disais dans l’article sur Kemono Friends Picross que le Death Metal c’était chiant parce que ça ne se renouvelait jamais ? Bon. On va revenir sur la déclaration.

Soyons honnêtes un moment, si le Death Metal peut sembler toujours sonner pareil, il y a des variations entre les différents groupes. La scène Brésilienne se démarque avec des groupes qui détonnent tels que Krisiun, la scène Nord-Américaine compte Deicide parmi ses membres et son magnifique premier album dont j’ai fait une cover de la pochette, des bas-fonds de Birmingham nous avons Napalm Death qui a été mon groupe fétiche pendant mon adolescence par ses musiques anti-système… Non, en vrai, le Death Metal, c’est pas si mal. Ca a mal vieilli certes et les nouveaux groupes peinent à se faire une place au soleil.

Non sans blague, écoutez-moi cette merveille.

Bon, maintenant. Je me suis dit qu’il doit y avoir un cahier des charges assez strict pour faire une musique de boite de nuit. En soi, faudrait que je fasse un truc pareil et que je le soumette sur Battle of the Bits comme ça je suis à peu près certain de me prendre un low-tier. En fait, le cliché est vrai : ça fait boum boum boum. Mais avec une petite variation ! Le huitième « boum », il est souvent doublé, donc ça fait « boum-boum ».

Ca donne un résultat comme ceci :

Noire, noire, noire, noire, noire, noire, noire, croche croche, le tout répété un nombre de fois multiple de 4. Tous les compositeurs adorent les multiples de 4. A ce sujet, à quatre heures du matin je dormais toujours pas, parce que les fêtards, je les entendais comme s’ils étaient dans ma chambre.

Le boum, c’est probablement un bass-kick sidechainé à mort. Pour la blagounette, je m’étais dit que si vous pouviez revenir chez vos grands parents, cherchez l’horloge ou la pendule qui fait « tic tac tic tac ». Faites un enregistrement (c’est pas grave si c’est dégueulasse), augmentez le tempo et abusez des effets chelous. C’est le seul moyen de faire un truc aussi répétitif.

Concernant mon concert, la seule chose que je peux en dire à chaud, c’est que je dois travailler ma communication et mon marketing musical. Connaître son public, faire un portrait de son fan idéal et autres genres de trucs que j’ai pas appris à l’école d’ingénieurs parce que cette dernière m’a formaté pour rester derrière un bureau et fermer ma grande gueule de neko.

Hefka Le Nekopunk

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